Quatre ateliers sont prêtés par la Ville aux artistes Sétois

Quatre ateliers sont prêtés par la Ville aux artistes Sétois

 

Terre de création pour de nombreux artistes, la ville met à leur disposition des ateliers pour les soutenir dans leur travail. Ainsi, Sète peut se targuer de détenir pas moins de quatre ateliers d’artistes. Le premier, situé à l’ancien collège Victor Hugo, l’un des plus connus des Sétois, concentre actuellement une vingtaine de créateurs.

Ils y étaient autrefois plus nombreux, mais une partie d’entre eux a déménagé au chai Saint-Raphaël, autre atelier situé rue Révolution, et réaménagé en 2016 par la ville. Ce vestige du passé vinicole sétois accueille actuellement une vingtaine d’artistes, qui ont su faire renaître ce lieu aux proportions vertigineuses. Sa configuration est conviviale : installés aux premier et second étage, les artistes ont investi des boxes communicants. Une salle encadrée d’une verrière fait office de réfectoire collectif, et vient parachever la chaleur de ce lieu de vie.

“Nous organisons des meetings chaque vendredi pour manger ensemble, et nous réalisons des visites d’ateliers entre nous. Les discussions permettent de nous enrichir. Nous songeons d’ailleurs à faire une exposition en commun”, explique Eva Debreceni, jeune artiste d’origine hongroise installée au chai depuis trois ans en compagnie de son partenaire Peter Lökös.

En contrepartie, les artistes doivent s’investir dans des actions entrant dans le cadre de la CGEAC mise en place par la Ville (Convention de généralisation de l’éducation artistique et culturelle). Elle vise à développer l’éducation artistique à destination des publics âgés entre 3 et 18 ans. Concrètement, les artistes doivent intervenir dans des activités extrascolaires, ou périscolaires tels que des ateliers de sensibilisation.

“A Sète, nous sommes vraiment privilégiés, que ce soit au niveau de la vie culturelle, de l’acceptation des artistes, ou de la considération que l’on nous porte. Il y a un réel soutien de la mairie. À côté de ça, on donne des cours en échange : c’est mon cas aux Beaux-arts”, explique l’artiste Krewst.

Saint-Raphaël dispose aussi d’un box pour période inférieure à un an. Cela sert notamment aux créateurs qui ont un projet d’exposition et qui cherchent un lieu pour la préparation. Un hébergement temporaire qui leur permet de laisser libre-cours à leur esprit créatif

Outre ces deux ateliers, la ville abrite des artistes dans des anciens logements de fonction des écoles. C’est le cas de Gaston Baby, qui héberge deux artistes. Mais aussi d’Eugénie Cotton, qui possède un atelier géré par l’association Athéna dont le projet consiste à établir des résidences destinées aux jeunes femmes artistes du monde entier. Quatre personnes bénéficient de cette résidence chaque année, ce qui donne lieu à une restitution commune à la chapelle du Quartier Haut.

 

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