l’Egypte à l’honneur au parcours d’Art du Palais-Musée des Archevêques

L’Égypte antique à l’honneur, jusqu’au 31 décembre, au Parcours d’art du Palais-Musée des Archevêques

 

2022 fête les 200 ans du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion et les 100 ans de la découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter… A cette occasion, la Ville est heureuse d’accueillir au sein de son Palais-Musée des Archevêques : L’Égypte à travers les origines de la photographie, une exposition présentée, jusqu’au 31 décembre, à la salle Peyre du Parcours d’art, dans le cadre des 10es Rencontres d’Archéologie de la Narbonnaise (RAN). En parallèle, seront également proposés : une mise en regard avec une sélection d’objets issus des collections narbonnaises, ainsi qu’un Zoom sur l’aquarelle La dame au Sycomore d’Hippolyte Boussac, en partenariat du musée du Louvre.

 

L’Égypte à travers les origines de la photographie

Bénéficiant d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, cette exposition est présentée dans le cadre des 10es Rencontres d’Archéologie de la Narbonnaise, du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion et du centenaire de la découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter. Il s’agit précisément d’un panorama de photographies prises en Égypte, entre 1850 et 1880.

Des clichés témoins de l’évolution de la photographie Dès l’invention de la photographie, cet outil -pratique à emporter-, ravit autant les professionnels que les amateurs. Photo souvenir ou carte postale, les voyageurs ont à coeur d’immortaliser le plus fidèlement la réalité : monuments, architecture, paysages… Pour les archéologues notamment, il s’agit d’un gain de temps considérable. Toutefois, l’Égypte et son climat imposent quelques difficultés techniques : temps sec, torride ou venteux, causant l’introduction de la poussière dans les appareils ; ainsi que le problème constant de l’eau et de l’obscurité, indispensables pour procéder aux opérations rapides de développement. Puis, du daguerréotype, on passe au calotype et dans le même temps, l a qualité du papier s’amplifie.

Des objets issus des collections narbonnaises

L’exposition de photographies est mise en regard avec une sélection d’objets issus de la collection narbonnaise, peu connue du public. A noter que les premières antiquités égyptiennes du Palais-Musée des Archevêques sont recensées peu après sa fondation, en 1833. A l’issue d’un appel à la générosité des Narbonnais, un ensemble hétéroclite est rassemblé au cours du XIXe siècle. Faciles à se procurer et aisés à transporter depuis la vallée du Nil, serviteurs funéraires, amulettes et statuettes de divinités sont rapidement présentés en vitrines. Un

apport significatif à ce fonds est effectué en 1951 par l’égyptologue narbonnais Hippolyte Boussac qui lègue sa collection de 77 objets.

Une aquarelle d’Hippolyte Boussac

La dame au Sycomore est une aquarelle dessinée par le collectionneur Hippolyte Boussac. Cette œuvre conservée à Narbonne fait l’objet d’une présentation particulière dans une vitrine et à travers le « Zoom sur

les collections n° 3 », conçu en partenariat avec le musée du Louvre (Nathalie Couton-Perche et Elisabeth

David, documentalistes scientifiques au Département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre).

Une fiche complète sur l’oeuvre est à la disposition du public, ainsi que le « Zoom des p’tits loups » qui

permettra aux plus jeunes de se familiariser avec ces collectio ns et cette période.

Une exposition créée en partenariat avec la Ville de Narbonne et sa direction du Patrimoine, la D.R.A.C. Occitanie, la Région, le Département de l’Aude, la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne, l’INRAP, le Louvre, la SOFIA-Actions culturelles et la S .A.I.F.

 

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