Exposition photo de Patrice Strazzera

« Le sommeil des épaves » par Patrice Strazzera, du 4 mai au 26 juin, aux Pénitents-Bleus

 

Patrice Strazzera est un artisan-bijoutier passionné de plongée et d’histoire. Dès qu’il le peut, il quitte son atelier pour rejoindre les fonds marins, en quête d’épaves qu’il tente d’immortaliser.

Au travers de ses superbes argentiques en noir et blanc, il fait revivre ces témoins du passé engloutis.

La Ville de Narbonne est heureuse d’accueillir ses clichés à l’occasion de l’exposition « Le sommeil des épaves » présentée du 4 mai au 26 juin, à la chapelle des Pénitents-Bleus.

 

En quête d’histoire

L’enfance de Patrice Strazzera, né le 10 juillet 1963, est bercée par les films de « l’Odyssée sous-marine » du Commandant Cousteau. Bien avant de commencer à plonger, c’est en voyant ces images qu’il devient totalement fasciné par les épaves.

Après avoir débuté la plongée en 1978, il découvre sa première épave l’année suivante : « l’Athéna », qui gît par 11 mètres de fond à Gruissan. Elle confirme son incroyable fascination et son profond respect pour ces monstres d’acier, restant encore aujourd’hui dans ses souvenirs d’adolescent, la plus belle épave du monde.

 

De là commence pour lui, la formidable aventure des épaves qu’il photographie avec passion, le plus souvent en solitaire, au départ.

Une aventure humaine

En 1995, il prend conscience des risques encourus à plonger seul et décide de s’entourer de passionnés. Ils vont ainsi lui permettre, dans de meilleures conditions de sécurité, de poursuivre sa quête de ces grandes dames reposant d’un sommeil profond et dont les robes froissées par la tragédie, sont ridées par le temps.

C’est le début de l’aventure du « Sommeil des Epaves », un groupe de copains unis par une devise sans faille qui en dit long Semper Fidclis*, à l’instar de la garde prétorienne qui fait le serment de rester « toujours fidèle* » à celui qu’elle

protège.

Depuis près de vingt-cinq ans, avec les membres de son groupe, Patrice Strazzera photographie les épaves englouties, intimement convaincu qu’elles ont une âme. Au travers de ses clichés à la fois puissants et émouvants, il les fait revivre, stoppe le temps qui passe et qui aura le dernier mot, et, salue respectueusement leurs anciens occupants.

La chapelle des Pénitents-Bleus présentera ainsi une sélection de ces argentiques en noir et blanc –sa signature-.

 

 

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