Communiqué de Presse. Jean-Paul Fournier : « Il faut combattre ces trafics qui terrorisent les habitants des quartiers sensibles de Nîmes »

Au lendemain des événements qui ont émaillé le quartier de Chemin-Bas d’Avignon, le Maire de Nîmes, qui assure « suivre l’affaire de très près », dénonce avec la plus grande fermeté les actes de « coupables qui ne respectent plus rien ». Et rappelle sa demande de signature du Contrat de Sécurité Intégrée avec l’Etat. 

 

Jean-Paul Fournier ne décolère pas au lendemain de nouveaux échanges de tirs dans l’un des quartiers sensibles de Nîmes. « Une fois de plus, les Nîmois se retrouvent victimes de règlements de comptes entre trafiquants de drogue. Une fois de plus, c’est à proximité de l’école Georges-Bruguier, dans le quartier du Chemin-Bas d’Avignon, que des faits insupportables et inconcevables se sont produits. Par une chance inouïe, il n’y a pas eu de victime à déplorer. Je ne peux accepter que la loi des trafiquants de drogue, celle de l’argent facile et des règlements de compte, vampirise le quotidien de certains quartiers nîmois. Notre République est assiégée ; la tranquillité, comme la sécurité, ne sont plus garanties. »

 

« Je dénonce avec la plus grande fermeté ces actes. Les coupables qui ne respectent plus rien, ni même le droit d’apprendre et donc de s’élever par le savoir, doivent être condamnés, mis hors état de nuire. J’appelle une nouvelle fois l’Etat à réagir pour éradiquer tous ces commerces illicites. Je demande à la justice de réduire à néant, par des sanctions fermes et exemplaires, l’action de ces dealers qui agissent comme des terroristes »,poursuit le Maire de Nîmes.  

 

Et de conclure : « Bien entendu, les consommateurs trop nombreux doivent aussi être lourdement sanctionnés. Tout doit être mis en place, avec un renfort massif des forces de l’ordre, pour maintenir encore la cohésion de la Nation. Comme de nombreux élus locaux, le maire que je suis, au-delà de l’action forte menée localement en matière de sécurité, appelle avec véhémence la force publique à agir sans faille pour bien commun. Il devient urgent de signer le Contrat de sécurité intégrée. »

 

Jeudi 8 février, peu avant 16 heures, des échanges de tirs avaient eu lieu à proximité d’école élémentaire Georges-Bruguier, alors que les élèves étaient en récréation et qu’une classe de CP rentrait d’une sortie scolaire. Par mesure de sécurité, les élèves du groupe scolaire Bruguier et de l’école Jean-Zay attenante avaient été confinés sur décision de l’équipe enseignante jusqu’à la levée du dispositif sur consignes de la Police Nationale, tandis que des équipages PN et PM assuraient par la suite la sécurisation des sorties d’école.

 

Vendredi 9 février, au lendemain de cet après-midi de terreur, les équipes pédagogiques ont choisi d’exercer leur droit de retrait et de ne pas accueillir les élèves. « Les équipes sur place sont très fortement marquées par ces nouveaux faits de violence. La communauté éducative est forte, et nous la soutenons de toutes nos forces, mais il y a des limites au tolérable », tance Véronique Gardeur-Bancel, Adjointe déléguée à l’éducation et à la réussite éducative, qui a passé l’après-midi sur place.

 

Une psychologue de la Ville a été dépêchée pour soutenir les agents municipaux de l’établissement. L’accueil périscolaire a également été annulé à 16h30 pour l’école Jean-Zay. Du fait des vacances scolaires, les établissements ne rouvriront que le 26 février prochain. Pour mémoire, la Ville de Nîmes avait fortement investi il y a 3 ans pour sécuriser l’école Bruguier. 

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