COMMUNIQUE DE PRESSE de François COMMEINHES

COMMUNIQUE DE PRESSE de François COMMEINHES

 

En ce week-end prolongé de Pentecôte, et alors que l’horizon s’éclaircit sur le plan sanitaire sans pour autant que cette dramatique pandémie n’en ait fini de faire ressentir ses effets médicaux, sociaux et économiques, j’ai choisi par un courrier distribué dans chaque foyer par mon équipe de colistiers, de m’adresser directement aux Sétoises et aux Sétois, dans la perspective du second tour des élections municipales le 28 juin prochain. 

 

Alors que cet épisode du Covid-19 a montré la solidité décisive du lien qui unit une municipalité et ses habitants entièrement tournés vers la protection en particulier des plus fragiles durant la période de confinement, j’ai voulu revenir vers les grands défis que nous devrons relever ensemble dans les mois et années à venir.

 

Alors que mes adversaires et leurs états-majors partisans se perdent comme à chaque élection dans des tractations politiciennes sans fin, il est essentiel de rappeler l’importance de participer à ce scrutin démocratique pour choisir votre avenir à Sète. Pour ma part, celui-ci se noue autour d’un solide pacte de confiance entre les citoyens et une équipe diverse mais soudée autour d’un projet largement exposé dans les semaines qui ont précédé le premier tour, comme au premier jour. 

 

Voici la lettre adressée aux sétoises et au sétois : 

 

« Le 28 juin, vous êtes appelé à voter pour le second tour des élections municipales. C’est un moment important pour Sète et ses habitants. Vous exercerez votre citoyenneté, et choisirez le candidat et l’équipe qui vous semblent les plus aptes à orienter la politique de la ville pour les six ans à venir, et ce, dans une période qui s’annonce complexe et difficile en raison des conséquences économiques et sociales de la pandémie qui a frappé notre pays de façon brutale et destructrice.

 

 

 

A l’issue du premier tour de scrutin qui s’est tenu le 15 mars, la liste de rassemblement républicain que je conduis, Sète comme au premier jour, est arrivée largement en tête avec près de 35% des suffrages exprimés. Quatre autres listes peuvent se maintenir, situation propice à des alliances politiciennes confuses et dictées par les circonstances. Loin de l’intérêt général, le seul objectif des candidats semble d’être maire à la place du maire.

 

Je vous le dis très clairement : il me semble déplacé dans la période actuelle de me

lancer dans une nouvelle campagne. Dès le début de l’épidémie, le médecin que je suis a mesuré les risques des rassemblements. J’ai annulé un meeting qui aurait pu nous mettre en danger. Pendant toute la période du confinement, et aujourd’hui dans celle du déconfinement progressif, un seul souci m’a guidé : me placer là où je devais être, c’est-à-dire au cœur des préoccupations et de l’action. Là où le pouvoir public municipal trouve son véritable sens et son unique vérité : la protection des citoyens.

 

Vous avez déjà pu lire le programme que je vous propose et connaître mes colistiers. Vous avez eu le temps de me juger sur pièce, non seulement sur les résultats des mandats précédents, mais sur la gestion de la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons. Toutes les informations vous ont été communiquées sur les mesures, les redéploiements de nos services, les engagements financiers mis en place dans la tourmente aussi bien par la ville que par la Communauté d’agglomération. Des fonds très importants ont été mobilisés tant en faveur de l’économie que de l’aide sociale. Ils n’auraient pu l’être sans la politique d’assainissement financier menée au cours des mandats précédents.

 

Dans cette épreuve de vérité collective, vous avez tous les éléments pour évaluer mon action et celle de l’équipe municipale.

 

Sur le terrain, ensemble dans l’épreuve, j’ai pu vous apprécier dans un contexte difficile. J’ai vu avec quel sens des responsabilités vous avez observé les mesures draconiennes imposées par le confinement, et ceci dans une cité qui aime tant le grand air et la vie sociale. J’ai vu avec quel cœur les personnels soignants, les agents municipaux ou communautaires, et plus largement toutes celles et ceux, restés à leur poste, ont pris des risques et se sont dévoués aux autres, pour faire vivre la ville. J’ai vu les propositions, les initiatives, la solidarité, l’envie de faire et de donner. J’ai vu comment vous avez géré la crise avec détermination et passion.

 

J’ai pu aussi éprouver la solidité décisive du lien entre la municipalité et la population dans une situation qui bouleverse tous les repères et toutes les certitudes. Cette pandémie a mis au grand jour le caractère essentiel de ce lien. C’est avec lui que se tresse la vie démocratique, c’est avec lui qu’elle commence et c’est en lui qu’elle trouve sa finalité.

 

Un nouveau pacte est né entre les citoyens et les élus locaux. En réalité, il existait mais nous avions fini par l’oublier. La crise a mis en lumière le sens de l’action municipale : protéger la population, accompagner son envie de vivre et d’entreprendre. Agir en évitant de se perdre dans la critique stérile et la rhétorique politicienne.

C’est sur ce socle démocratique que Sète va pouvoir s’appuyer pour affronter une épreuve de longue haleine. C’est sur son roc d’énergie et de confiance qu’elle pourra relever les trois grands défis qui l’attendent dans cette période sanitaire indécise :

 

– S’adapter à de nouveaux modes de vie, de déplacements, de loisirs, dans le respect des distances physiques et des gestes de protection,

– Relancer la dynamique économique et sociale du territoire avec des projets structurants et respectueux de l’environnement,

– Développer une expression culturelle innovante.

 

Ces défis, je vous sais capable de les relever. Et je suis totalement prêt à prendre ma part si vous me faites une nouvelle fois confiance. Vous le savez, je n’ai aucune velléité de carrière politique. Quand il a fallu choisir entre le mandat de sénateur et celui de maire, j’ai choisi le second pour me consacrer entièrement à notre ville. Ma motivation pour être à vos côtés est entière.

 

Ne perdons pas le capital humain et démocratique qui nous a permis de gérer cette terrible crise. Nous allons en avoir besoin et nous devrons sans doute le multiplier par cent. C’est pour cela que votre participation au vote du 28 juin est décisive.

 

Il y a un siècle, Paul Valéry publiait au cours de l’été 1920, un poème qui, avec celui de la Jeune Parque, marquait son entrée éclatante dans la vie littéraire nationale : Le cimetière marin. Sans ce poème, Sète ne serait pas ce qu’elle est : c’est avec lui que commence son rayonnement culturel. Paul Valéry l’a écrit pendant la période terrible de la Grande Guerre. « Le vent se lève, il faut tenter de vivre ! » Cette magnifique formule qui conclut le poème doit nous inspirer.

 

Elle nous invite à réinventer Sète, à la faire renaître comme au premier jour.

Alors retroussons nos manches et poursuivons la création de notre belle ville de Sète, de notre belle vie à Sète ! »

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