Projet de la friche Poult : la Municipalité de Montauban répond à Mésolia 

 Projet de la friche Poult : la Municipalité de Montauban répond à Mésolia 

La Ville de Montauban a acquis il y a plusieurs années l’ancienne usine de biscuiterie Poult et progressivement les quelques entreprises ou bâtiments contigus, de façon à être propriétaire de l’intégralité de cette parcelle. 

Le projet était la revitalisation de ce quartier en y apportant des services, de l’habitat, une crèche et une annexe de la Mémo. 

C’est dans ces conditions que des premiers contacts ont été noués avec un bailleur social, Mésolia, dès 2020. 

En novembre 2022, une promesse de vente est signée au profit de Mésolia, compromis qui devait expirer fin juin 2023. Cette promesse était sous condition suspensive d’obtention d’un permis de construire et c’est dans ces conditions que ce permis valant permis de construire et permis de démolir a été accordé le 14 mars 2023. 

Celui-ci n’a fait l’objet d’aucun recours. Dès lors il est devenu définitif le 14 juin 2023. 

À cette date-là, le groupe Mésolia a sollicité un report du délai de la promesse de vente, prorogée, de ce fait, jusqu’au 31 octobre 2023. Ce qui démontrait déjà que les engagements de célérité n’étaient pas respectés. 

De son côté, la collectivité a tout mis en oeuvre pour faciliter cette réalisation, notamment en déménageant l’association Le Rio à Eurythmie, de façon à permettre les opérations de démolition. 

Or, la collectivité a été obligée de constater que Mésolia, qui pourtant avait en main toutes les autorisations nécessaires et surtout avait obtenu de l’État, dans le cadre du fonds « friche », une subvention d’investissement d’un montant de près de 900 000€, n’a entamé aucune démarche visant à procéder à la démolition qui était envisagée pour le mois de juillet 2023. 

Bien au contraire, elle a sollicité un nouveau délai pour reporter la prorogation de la promesse de vente au-delà du 31 octobre 2023. 

La collectivité a répondu par la négative et a constaté la caducité de cette promesse. Dès lors, Mésolia n’est plus titré sur cette opération. 

De son côté, la Ville a lancé de nouvelles négociations pour trouver rapidement un promoteur chargé de conduire cette opération. 

Mésolia conteste cette caducité en prétendant qu’elle aurait été retardée par la découverte d’une pollution importante du site. Or, contrairement à ce qu’elle indique, un diagnostic environnemental établi sur les parcelles en question a été remis au moment de la promesse de vente. 

Contact presse Ville de Montauban | Grand Montauban – Service communication contactpresse@ville-montauban.fr 05 81 98 20 90 – 06 74 66 61 80 

Ce diagnostic concluait que l’état du site était « compatible avec les usages constatés, l’activité future projetée, logement, salle communale, activités artisanales, commerces, activités de bureau ». 

En effet, il n’existe sur le site que quelques cuves de fioul qui correspondaient à l’ancienne usine et un peu d’hydrocarbure à un emplacement où existait un réparateur de mobylettes. 

Tous ces éléments étaient donc largement connus depuis plus de deux ans par Mésolia, qui ne peut donc s’en prévaloir aujourd’hui pour expliquer le retard pris dans la réalisation de cette opération. 

Au regard de l’urgence à rénover ce qui est qualifié de « friche Poult », la Ville de Montauban souhaite aujourd’hui se tourner vers de nouveaux promoteurs qui ont fait leurs preuves sur le territoire pour avancer sur ce projet de réhabilitation de la cité montalbanaise, tant attendu. 

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