Communiqué de presse – Désinfection des écoles, un enjeu sanitaire prioritaire de la Ville pour sécuriser la reprise scolaire

Communiqué de Presse

Désinfection et équipement des écoles, un enjeu sanitaire prioritaire de la Ville pour sécuriser la reprise scolaire

Encadrés par les services d’hygiène de la Ville, une centaine d’agents des sociétés prestataires de nettoyage procèdent, jusqu’au 30 avril, à une désinfection et à un nettoyage sanitaire poussé des 83 écoles nîmoises en vue de leur réouverture le 11 mai prochain.

Opération de nettoyage et de désinfection
Le nettoyage des sols est réalisé par un balayage humide avec une microfibre de lavage. Ce système permet de dépoussiérer le sol sans l’utilisation du balai, non préconisé par les instances sanitaires pour la lutte contre le coronavirus.
En plus du nettoyage habituel de rentrée scolaire des écoles, une désinfection des surfaces spécifiques sera mise en place sur :
– les portes et poignées de porte
– les interrupteurs
– les téléphones fixes du personnel enseignant
– les bureaux en surfaces dégagés
– les tables
– les chaises et dossiers de chaises
– les blocs sanitaires
– les corbeilles
– les rampes et garde-corps
– et tout autre mobilier fréquemment utilisé.

Personnel mobilisé
Le nettoyage est effectué par des agents qualifiés ATQS.
Equipé de protections individuelles renforcées par un masque normé FFP2, une blouse et un pair de gants jetables, le personnelle est sélectionné pour son expérience et sa formation spécifique.

Produits utilisés
Les produits utilisés pour cette opération de désinfection, sont des virucides à la norme EN 14476.

Matériel mis à disposition des élèves et des personnels enseignants pour les gestes barrières
 
Les 540 distributeurs essuies mains tissu des écoles seront tous changés au fur et à mesure des reprises de classe des élèves, pour, au plus tard, le 25 mai (date de retour en classe de tous les écoliers). La Ville met tout en œuvre pour que l’opération soit finalisée à partir du 11 mai.

Les 610 classes seront toutes équipées d’un distributeur de gels hydro alcoolique pour le 11 mai. Ce distributeur est réservé pour les enseignants, Atsems et tous les personnels scolaires. Les enfants se laveront les mains dans les sanitaires.

La Ville investit 250.000€ dans le nettoyage et l’équipement spécifique des écoles Nîmoises.

Cadre de vie : lutter ensemble contre la prolifération des moustiques

Cadre de vie : lutter ensemble 
contre la prolifération des moustiques

 

La Maire de Toulouse tient à rappeler que le moustique ne transmet pas la maladie du coronavirus, information consolidée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le ministère de la Santé. Le Covid-19 se transmet via des postillons ou par contact avec des mains non lavées.

Le virus ne se transmet pas par le sang, mais par voie respiratoire. Malgré le confinement, il est nécessaire de rappeler aux habitants notamment ceux qui jardinent de supprimer les eaux stagnantes afin de ne pas favoriser la ponte et in fine l’éclosion.

La Mairie de Toulouse reste pour sa part entièrement mobilisée pour lutter efficacement contre la prolifération du moustique à travers une série d’actions, y compris dans les sites actuellement fermés lorsque ceux-ci sont à proximité directe d’habitations. 

 

Soutenir l’activité économique : reprise progressive des chantiers

Soutenir l'activité économique : reprise progressive des chantiers

Soutenir l’activité économique : 

 

Reprise progressive des chantiers

Toulouse Métropole a décidé de soutenir l’activité économique en permettant notamment la reprise de certains chantiers déjà en cours ou programmés avant le confinement.  

Toulouse Métropole est en lien étroit avec les entreprises pour relancer les travaux dès qu’elles sont prêtes à mettre en oeuvre les conditions sanitaires requises. Les entreprises doivent en effet s’inscrire dans les règles de prévention définies par l’OPPBTP (l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) qui fait référence et en lien avec les ministères concernés. 
La Métropole accompagne les entreprises dans cet objectif et s’assure du respect de ces règles (notamment la réception des masques) avant de redémarrer.

D’ici la semaine prochaine, une quinzaine de chantiers et d’aménagements seront lancés ou relancés sur le territoire métropolitain pour améliorer la sécurité des espaces publics, le confort des usagers (piétons, cyclistes, automobilistes) et la qualité et la performance des réseaux d’eau, d’assainissement, de télécommunications, etc. 

>> Liste de quelques chantiers : 

A Toulouse : 

– Depuis le 20 avril, le chantier de rénovation de la voirie sur le boulevard Pierre Sémard juste devant la gare a repris jusqu’au 28 avril. Cette reprise est facilitée pendant cette période au vu de l’absence de circulation automobile et du faible trafic ferroviaire. La gêne occasionnée sera ainsi minime. Néanmoins, des déviations sont mises en place pour faciliter la circulation. 

– Jusqu’au 20 juin, un chantier de renouvellement du réseau potable rue des Sables sera relancé. 

– Un dévoiement du réseau pluvial est programmé sur l’avenue Didier Daurat. 

– Pour une durée de 3 semaines, le réseau d’eaux usées sera rénové sur le chemin de la Neboude. 

– Réaménagement de la piste cyclable le long du Canal du Midi sur les boulevards Escande et Riquet entre Jean Jaurès et le port Saint-Sauveur. Durée : 1 semaine. 

– Mise en place d’une piste cyclable temporaire sur l’avenue Etienne Billières (file de droite). Durée : 2 jours.

– Aménagement de la rue Froideterre et de la rue des Sables dans le quartier du Grand Selve. Durée : 2 mois.

– Aménagement du parc Clairfont à Bellefontaine. Durée : 2 mois environ. 

– Enlèvement d’embâcles sur la Garonne. 

– Travaux sur le cours d’eau de Saint-Agne sur les communes de Ramonville et de Toulouse. 

Dans les autres communes de la Métropole :

– Jusqu’au 31 juillet, un renforcement du réseau d’eaux usées sera réalisé chemin de l’ancienne Tuilerie sur la commune de Pibrac.

– Aménagement des trottoirs de l’ancien chemin de Lasserre à Pibrac pendant 6 mois. 

– Pendant 2 jours, le curage du Lac Saint-Clair aura lieu à Balma. 

– Aménagement des trottoirs de la rue Vélasquez à Blagnac. Durée : 2 semaines. 

– Aménagement du carrefour giratoire Salvetat-Echut à Colomiers pendant 4 mois.

CP : Philippe SAUREL a ouvert à la circulation la première piste cyclable temporaire réalisée entre Montpellier et Castelnau-le-Lez

24 AVRIL 2020

Coronavirus

PHILIPPE SAUREL A OUVERT À LA CIRCULATION LA PREMIÈRE PISTE CYCLABLE  TEMPORAIRE RÉALISÉE AVENUE FRANCOIS DELMAS, ENTRE MONTPELLIER ET CASTELNAU-LE-LEZ 

Vendredi 24 avril 2020, Philippe SAUREL, Maire de la Ville de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, a ouvert la première piste cyclable temporaire réalisée avenue François Delmas, entre Montpellier et Castelnau-le-Lez afin d’offrir une continuité vélo pour les habitants pendant la crise Covid-19. 

Cet aménagement temporaire permet d’offrir une continuité à la voie cyclable avenue François Delmas. Cette dernière avait été récemment élargie pour permettre la circulation des cyclistes dans les deux sens. 

L’épisode de confinement que nous vivons depuis plus d’un mois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus a donné à voir dans de nombreuses villes du monde entier des voies automobiles quasiment désertées par les voitures, dont Montpellier, où la réduction du trafic a été estimée à environ 60 %.

Cette situation inédite a constitué dans certaines villes du monde (Bogota, Berlin, New York, Milan, Nantes, Paris, …) une opportunité d’emprunter les méthodes de l’urbanisme tactique pour aménager de façon temporaire et provisoire des aménagements cyclables sur des voies jusqu’ici réservées au trafic automobile. Montpellier Méditerranée Métropole s’est ainsi lancée dans cette démarche novatrice.

Crédit photo : Frédéric Damerdji - Ville et Métropole de Montpellier

AVENUE FRANCOIS DELMAS
Durant cette période de circulation automobile réduite, la Métropole de Montpellier a réalisé un aménagement temporaire au bénéfice des vélos en supprimant une voie de circulation sur le pont entre Montpellier et Castelnau-le-Lez. Cela permet d’assurer la continuité de la piste cyclable à double sens réalisée sur l’avenue François Delmas à la piste cyclable à double sens réalisée sur Castelnau-le-Lez dans le cadre de l’opération Prado Concorde.

Cette liaison cyclable temporaire à double sens a une longueur de 100 mètres et une largueur 2,40 mètres.  
Au total, ont été posées 90 balises plastiques jaune et rouge (type K16) ainsi qu’une signalisation verticale. 

Si cette liaison temporaire s’avère opérante pour les vélos et compatible avec le retour de la circulation générale des véhicules, cet aménagement sera réalisé de manière définitive.

LES OBJECTIFS DE CET URBANISME TACTIQUE
L’aménagement tactique a un double objectif :
– Permettre un usage sécurisé du vélo comme moyen de déplacement, respectant les besoins d’un transport de masse et les barrières sanitaires liées au coronavirus dans la perspective du déconfinement et de la reprise de l’activité qu’il appelle ;
– Accélérer la mise en œuvre de la politique cyclable par des moyens peu coûteux en regard des modifications de l’usage de la voirie, permettant d’être facilement modifiables, améliorés, rectifiés ou remis en cause par la suite.

Ces aménagements offrent également la possibilité d’inciter à l’usage du vélo pour de nouveaux utilisateurs potentiels. 

Ces aménagements cyclables ont été étudiés avec l’association Vélocité.

Cette opération d’aménagement est la première d’un programme plus vaste d’urbanisme tactique qui prévoit l’aménagement de 15 km d’itinéraires cyclables provisoires pour un budget de 100 000 €.

COVID-19 – Région et Départements organisent et financent une nouvelle commande de six millions de masques pour l’égalité d’accès à la protection sanitaire

– COVID-19 –

Région et Départements organisent et financent

une nouvelle commande de six millions de masques

pour l’égalité d’accès à la protection sanitaire

 

 

Alors que le gouvernement annonce un plan de sortie du confinement dans les jours à venir, la Région Occitanie et les Conseils départementaux ont décidé de prendre à nouveau leurs responsabilités face à la pénurie persistante de masques sur le territoire national. Après concertation, une nouvelle commande de masques textiles lavables de 6 millions d’unités a donc été décidée.

 

Cette nouvelle commande intervient en complément de celle de 4 millions d’unités réalisée mi-mars et financée par les Conseils départementaux, qui a permis d’équiper les personnels de santé de proximité et de celle, financée par la Région, de 6 millions pour les établissements hospitaliers. A cela s’ajoutent des commandes de masques en tissu lancées concomitamment par certains départements.

 

« Notre première priorité est plus que jamais de protéger la population, réaffirment les présidents des exécutifs régionaux et départementaux. Les récentes déclarations du président de la République, du premier ministre, du ministre de l’Education, ou encore celle du ministre de l’Economie, indiquent de fait la nécessité impérieuse pour chaque Français d’avoir un masque à partir du 11 mai prochain.

 

Dans l’urgence, ces déclarations ont amené un certain nombre de collectivités à commander des masques, à mobiliser des ateliers de couture, à faire appel à des dons… Alors qu’il s’agit de la compétence première de l’Etat, ces actions sont à saluer mais elles ne garantissent pas l’équipement de chacune et chacun de nos habitants.

 

Il nous parait prioritaire d’assurer l’égalité de tous les citoyens, de tous les territoires, concernant cet équipement en masques, indispensable pour organiser un déconfinement en toute sécurité sanitaire. Pour nos jeunes, pour les salariés, pour nos agents, pour nos commerçants, pour nos ainés… Ce déconfinement doit être préparé avec sérieux et sang-froid. En attendant le plan de l’Etat, nos collectivités y travaillent main dans la main, en lien avec les communes et les intercommunalités. Ainsi les Conseils départementaux et la Région ont décidé de commander 6 millions de masques ».

La Ville entretient ses écoles pendant leur fermeture

La Ville entretient ses écoles pendant leur fermeture

 

Profitant de leur fermeture, la ville de Sète a lancé un programme d’entretien dans ses écoles.

Malgré les difficultés d’approvisionnement en matériaux, liées à la crise du coronavirus, les équipes municipales sont à pied d’œuvre, dans le strict respect des consignes sanitaires.

Les agents des ateliers municipaux ont d’ores et déjà procédé à divers travaux. A l’école Jean-Macé, les lavabos des toilettes du 1er et 2ème étage ont été remplacés. A l’école Condorcé, c’est une cabine de douche et à Suzanne-Lacore, le revêtement de la salle de regroupement. Sont prévus la semaine prochaine la réparation de la toiture du local psychologue à Paul Bert, et l’enduit et la peinture du mur de la cour à Colbert. Ensuite, ce seront les fermetures du portail et de la porte d’entrée de l’école Agnès-Varda qui seront revues. A Ferdinand-Buisson, les lignes d’attente devant le portail, destinées aux parents seront matérialisées. A Pasteur, le passage sous l’escalier de la cour sera sécurisé.   

Parallèlement, une campagne de mise en sécurité gérée par le CTM avec le concours du service PCHS (protection civile hygiène salubrité) a été lancée depuis le 20 mars et durera jusqu’à la fin avril.  Cette vérification est menée chaque année dans les établissements scolaires et dans tous les bâtiments municipaux. La Ville a décidé de commencer cette année par les écoles afin que tout soit prêt pour accueillir les élèves à partir du 11 mai. Ces vérifications électriques et thermiques et du dispositif anti-incendie sont menées dans le cadre de la «Sécurité incendie et risque de panique» en partenariat avec le bureau VERITAS, dont un représentant est dépêché sur site. Elles concernent non seulement les écoles mais aussi les restaurants scolaires.   

Une autre opération de diagnostic des toitures devait débuter ce mardi. Elle a été reportée à la semaine prochaine pour cause de pluie.

Actuellement, deux chantiers ont été confiés à des entreprises extérieures : celui du restaurant Langevin (mise en place de plaques acoustiques suspendues) réalisé par l’entreprise Ferrer est en cours; celui de l’école Brassens (réfection toiture côté restaurant) confié à l’entreprise ETI est en préparation.

Parallèlement, la Ville travaille à la réouverture des écoles afin d’accueillir les élèves dans les meilleures conditions sanitaires.

Coronavirus : nécessité d’un dépistage massif

 

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

 

 Brigitte Barèges communique 

Coronavirus : nécessité d’un dépistage massif 

« Tout le monde peut comprendre que nous devons sortir du confinement pour pouvoir reprendre une vie normale et pour permettre aux entreprises, fermées jusqu’à présent, de ré-ouvrir pour relancer l’économie. 

Tout le monde peut comprendre également que cette remise en route passe obligatoirement par la réouverture des écoles afin de permettre aux parents de reprendre le chemin du travail. 

Sans oublier que pour certains enfants, le retour à l’école est une garantie d’une meilleure nutrition, de protection contre les violences familiales, en sus du nécessaire apprentissage scolaire. 

Pour autant, il convient de rappeler que la réouverture des écoles est une responsabilité qui relève de l’État et que les mesures de protection décidée par l’État doivent être assumées par l’État. 

On peut comprendre aussi la légitime inquiétude des enseignants et des parents d’élèves, de même d’ailleurs que des agents municipaux qui travaillent dans ces écoles. 

En l’espèce, pour Montauban, 320 personnes affectées auxquelles il faut ajouter des agents de la cuisine centrale qui assurent les repas des cantines. 

Le Président de la République a appelé à une concertation avec les maires qui apparaît urgente et indispensable d’autant que le délai qui nous reste est de seulement 11 jours ouvrables d’ici le 11 mai. 

Si les communes ont répondu présentes depuis le début de la crise sanitaire à chaque fois que l’Etat dictait des règles pour freiner l’évolution de la diffusion du virus et limiter au maximum l’impact sur la vie quotidienne de nos concitoyens, il n’en demeure pas moins que ces dernières n’ont pas été du tout accompagnées en ce qui concerne les mesures de protection élémentaires que sont les masques et les tests de dépistage, aujourd’hui toujours non mis en place. 

La commune de Montauban a déjà travaillé sur la remise en route dans le cadre de ce qui relève de sa compétence à savoir la mise à disposition des locaux aux normes sanitaires et d’hygiène dans les 37 écoles de la ville et 241 classes qui pourront accueillir à minima 10 enfants par classe, soit 2400 élèves, ce qui correspond environ au premier contingent annoncé par le Ministre de l’Education nationale. 

Pour autant, l’Etat nous doit une sécurité totale qui passera par le port des masques obligatoires pour l’ensemble des enseignants, des agents et peut-être des enfants, mais surtout, par un dépistage massif qui permettra via des tests sérologiques de connaître l’étendue de la propagation du virus au sein de cette population scolaire et nous permettra ainsi de prendre les mesures adaptées de santé publique. 

Si la fourniture de ces masques et le dépistage massif ne sont pas mis en oeuvre avant l’ouverture du 11 mai, nous nous réserverons de ne pas ouvrir nos écoles. 

En effet, nous ne pourrions pas exposer les enfants, leurs familles et tous ceux qui travaillent dans nos écoles à un risque d’une nouvelle propagation du Covid-19 

Il est tout de même incroyable que ce soit la Ville qui se préoccupe aujourd’hui de pouvoir fournir au moins un masque à chacun des 62 000 habitants de la commune d’ici le 11 mai. Contact presse Ville de Montauban – Service communication contactpresse@ville-montauban.fr 

 

Nous avons par ailleurs commandé des masques sanitaires et des visières pour protéger notre personnel municipal, 1400 agents dont notamment les 320 agents des écoles. 

Mais nous attendons aussi des tests de dépistage sérologique fiables qui permettraient d’organiser le dépistage au moins de nos employés. 

Les parents, les agents, les enseignants ont tout besoin d’être rassurés sur les modalités opérationnelles de cette réouverture et ces consignes doivent intervenir rapidement pour permettre aux collectivités territoriales, comme toujours disposées à accompagner la mise en oeuvre de ces mesures, d’agir rapidement en lien et en concertation avec les DASEN au niveau local. » 

 

Déconfinement – Carole Delga : « pour rassurer nos concitoyens, le Gouvernement va devoir faire preuve de clarté »

Communiqué de presse

 

Montpellier, Toulouse, le 23 avril 2020

 

– Déconfinement –

Carole Delga : « pour rassurer nos concitoyens, le Gouvernement va devoir faire preuve de clarté »

 

 

Ce jeudi 23 avril, aux côtés du premier ministre et de l’ensemble des présidents de Région, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, participait à une réunion portant sur les conditions et les mesures de déconfinement envisagées par le Gouvernement.

 

Après avoir plaidé pour un déconfinement par zone, tenant compte des particularités et similitudes entre les territoires, la présidente de Région a notamment déclaré à l’issue de la rencontre avec le premier ministre :

 

« S’il n’est plus question d’un déconfinement par région, le Gouvernement étudie désormais un processus qui serait territorialisé et progressif. Ne jouons pas sur les mots, l’important est la prise en compte des particularités et des enjeux propres à chaque territoire. J’y serai très attentive et suis satisfaite de cette décision qui va dans le bon sens.

 

Dans les prochains jours, le Gouvernement devra faire preuve de clarté et de transparence. L’inquiétude et les interrogations sont nombreuses parmi les collectivités locales, qui vont devoir organiser concrètement la mise en place de ce déconfinement dans les écoles, les collèges, les lycées, les lieux publics ou les transports. Comme elles le font depuis le début de cette crise exceptionnelle, Régions, Départements, EPCI et Mairies prendront toute leur part dans ce processus, mais nous avons besoin d’orientations claires et fiables sur les mesures appropriées. J’ai toute confiance dans le comité scientifique et j’attends de la part du Gouvernement des orientations concrètes s’appuyant sur ses analyses.

 

Nous avons su répondre aux inquiétudes et aux besoins de nos concitoyens. En Occitanie, les Collectivités locales ont déjà mobilisé 35 M€ pour commander 24 millions de masques. Je demande à l’Etat de verser une subventionexceptionnelle pour aider au financement de ces achats effectués pour les hôpitaux et la population.

 

Et la Région s’est d’ores et déjà engagée à équiper en masques chaque lycéen, chaque agent de lycée et chaque conducteur de bus scolaire si l’Etat ne s’avérait pas en mesure de le faire. Nous prenons nos responsabilités, bien souvent au-delà de nos compétences, mais l’Etat devra nous aider pour mener ce déconfinement dans les meilleures conditions possibles. Les Collectivités locales ont besoin d’un cadre et de moyens. Nous devons être unis et agir collectivement pour protéger nos concitoyens, leur redonner confiance pour que le déconfinement se fasse progressivement à partir des réalités de terrain, qui sont sanitaires et aussi économiques ».